la chirurgie colorectale en tunisie
UTILE
Chirurgie colorectale
Si vous avez de 50 à 74 ans et bien que vous ne présentiez pas de risque élevé de cancer colorectal, il est conseillé d’effectuer régulièrement une analyse des selles. Celle-ci permet de vérifier si elles présentent du sang caché (occulte). Les tumeurs cancéreuses et autres masses dans le revêtement du côlon ou du rectum (comme les polypes) ont en surface des vaisseaux sanguins qui peuvent libérer de petites quantités de sang dans les selles. C’est pourquoi leur analyse aide à détecter la présence d’adénomes (polypes adénomateux) à un stade précoce, c’est-à-dire avant qu’ils ne deviennent cancéreux.
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La chirurgie colorectale.
le dépistage.
Le dépistage est une démarche qui permet de diagnostiquer tôt certains cancers. Il vise à détecter, en l’absence de symptômes, des lésions susceptibles d’être cancéreuses ou d’évoluer vers un cancer. On parle ainsi de dépistage lorsqu’on réalise des examens de surveillance alors qu’on se sent a priori en bonne santé.
Si un cancer du côlon ou du rectum est diagnostiqué, un bilan complémentaire est réalisé pour évaluer l’étendue du cancer et son éventuelle extension à d’autres organes :dosage sanguin par marqueur timoral appelé « antigène carcinoembryonnaire »,
- échographie de L’ ABDOMEN.
abdomen : Partie inférieure du tronc séparée du thorax par le diaphragme et limitée en bas par le bassin
et de la région pelvienne,
- examens radiologiques (scanner, IRM…)
Ce bilan permet de définir le projet thérapeutique.
Les traitements
Le traitement du cancer colorectal repose essentiellement sur la chirurgie et la chimiothérapie. Il peut être associé à la radiothérapie en cas de cancer du rectum. Le choix du traitement se fait en concertation entre les médecins et avec l’accord du malade.
Le traitement chirurgical
La chirurgie est le traitement principal du cancer colorectal. Le traitement chirurgical varie selon la taille de la tumeur :
- la résection d’un OLYPE montrant une lésion cancéreuse très limitée, lors de la coloscopie est parfois suffisante.
- dans la plupart des cas, la chirurgie est indispensable. Elle est réalisée par laparotomie (ouverture de la paroi abdominale) ou par COELIOSCOPIE.
Elle consiste à enlever la totalité de la tumeur et certains tissus sains environnants (en particulier les ganglions correspondants). Il est souvent nécessaire d’enlever la partie du côlon où se trouve la tumeur.
Le chirurgien peut ensuite recoudre bout à bout les parties saines de l’intestin. Si cette dernière opération n’est pas possible, le côlon est alors rattaché à une ouverture dans la paroi de l’abdomen. Par cette ouverture, le contenu du côlon est évacué dans une poche qu’il faut changer régulièrement. Cette intervention, appelée colostomie, peut être permanente ou temporaire. La plupart des personnes réussissent à vivre le plus normalement possible avec leur colostomie.
Le traitement par chimiothérapie
Dans certains cas, la chimiothérapie est nécessaire pour traiter efficacement un cancer du côlon ou du rectum. Selon les situations, une chimiothérapie peut être pratiquée avant la chirurgie, afin de diminuer la taille de la tumeur ou après la chirurgie pour éviter le risque de métastases. Elle peut également être nécessaire au traitement de métastases. La chimiothérapie est administrée, le plus souvent, par injection dans une veine, mais aussi sous forme de comprimés.
En cas d’administration par voie veineuse, la mise en place d’une chambre implantable est nécessaire. Il s’agit d’un petit boîtier placé sous la peau (généralement au niveau du thorax), relié à un cathéter (tuyau souple et fin glissé dans une veine). Ce dispositif reste en place en permanence, pendant toute la durée de la chimiothérapie, puis de la surveillance après traitement. Les effets secondaires de la chimiothérapie (nausées, inflammation buccale, diarrhée ou constipation, perte des cheveux, fatigue, anomalies sanguines) sont temporaires et non systématiques. D’importants progrès ont été réalisés pour les minimiser.
Un pousse seringue électrique injecte un produit de contraste iodé à une patiente pendant un scanner.
Dans certains cas de cancer colorectal, un traitement par ces thérapies ciblées peut être proposé. Ces médicaments sont utilisés en complément de la chim